Pour observer les cruautés subies par les soldats durant la Première Guerre mondiale, nous avons visité plusieurs lieux autour de Verdun.

En première partie, nous avons visité une citadelle où nous avons vécu une expérience inédite : un wagon nous déplace dans un tunnel avec un casque de réalité augmentée.

On était à la place d’un soldat de la Première Guerre mondiale qui se repose dans la citadelle souterraine avec son compatriote qui a un éclat d’obus dans la main et qui a besoin de se faire soigner. Nous avons assisté à la cérémonie du soldat inconnu qui allait être emmené du Panthéon à l’Arc de Triomphe.

Nous avons examiné un canon de 1917 que nous a présenté le guide : il faut être au moins cinq pour pouvoir le faire fonctionner, il peut tirer jusqu’à 25 obus par minute et jusqu’à un rayon d’un kilomètre.

Après la citadelle nous nous sommes rendus dans un village détruit par les obus allemands nommé Bezonvaux. Dans ce village ravagé par cette guerre meurtrière, on a trouvé des vestiges comme des marmites, des morceaux d’obus, des outils de jardinage et des fusils. Il y avait beaucoup de fossés à cause des obus. Et même après plus de  aujourd’hui il y a encore des obus 100 ans, les obus qui n’ont pas encore explosé peuvent exploser à tout moment.

Cassandra Z., Aylin Y., Mohamed-Ayoub A., Jules P., Boubacar D.

Ensuite nous avons visité l’ossuaire de Douaumont où à peine entrés nous avons pu voir une sorte de « cave » avec les os de 130 000 hommes de toutes nationalités ayant perdu la vie à Verdun. Des ossements de soldats inconnus entre 20 et 30 ans.

 Les familles peuvent payer 150 € pour faire graver le nom d’un soldat.

Puis nous avons visité un cimetière de soldats chrétiens et musulmans : des soldats venus de Tunisie, du Maroc, Algérie, Sénégal, Mali, et parfois des morts inconnus. Les tombes des soldats musulmans sont toutes orientées vers La Mecque, leurs noms sont écrits en arabe et en français.

Nous avons visité le fort de Douaumont, fort anciennement allemand ; nous avons pu visiter les dortoirs et le mécanisme qui servait à déployer les mitrailleuses du fort, la « tourelle ». Les soldats devaient tourner un manche et tirer un levier pour qu’une sorte de plateau monte.

Safaa, Joseph G., Romain M., Sarah H., Myriam H., Suzie A.